Le mois de mai a vu passer le spectacle inhabituel d'aurores boréales dans le ciel français à la suite d'une forte activité solaire déclenchant de puissantes tempêtes géomagnétiques.

Un mois plus tard, la tache solaire à l'origine des premiers phénomènes est de nouveau orientée en direction de la Terre et peut éjecter des particules énergétiques qui seront déviées par notre bouclier magnétique naturel, occasionnant les couleurs chatoyantes observées jusque sous nos latitudes.

Nouveau flux de particules en approche

Une nouvelle tempête solaire a été détectée le 8 juin dernier et son flux devrait nous atteindre les 10 et 11 juin, ce qui devrait conduire à de nouvelles aurores boréales au-dessus de la France.

Toutefois, la tempête est moins intense que précédemment, ce qui devrait rendre le phénonème plus diffus et moins facilement observable à l'oeil nu. Pour les apercevoir, il faudra sans doute disposer d'équipements capables de capter beaucoup de lumière en faibles conditions de luminosité, comme un téléscope avec des filtres spécifiques ou certains téléphones portables en mode nuit.

Impact possible sur les télécommunications

La tempête solaire devrait être également moins problématique pour les équipements électroniques, sensibles à ces douches de particules riches en énergie. Le mois dernier, le réseau Starlink de SpaceX, constitué d'une constellation de satellites en orbite basse, avait été fragilisé par l'une des plus fortes tempêtes solaires observées jusqu'à présent, dégradant la qualité de signal et réduisant les débits.

Starlink satellite

Mais les satellites avaient finalement tenu bon. Les tempêtes solaires les plus puissantes peuvent perturber les communications (qualité, portée...) et affecter les équipements électroniques.