Avec l'iPhone 5, Apple a changé pour la première fois depuis 2007 les proportions de son écran, basculant sur du 4" 16:9 au lieu de la diagonale 3,5" de ses prédécesseurs. La société a également exploité une nouvelle technologie d'écran, dite in-cell, qui en réduisant le nombre de couches nécessaires pour constituer l'écran et sa composante tactile, permet de diminuer l'épaisseur de l'ensemble, améliorant ses qualités et affinant le smartphone.
Cette innovation n'est pas venue sans douleur et la production de tels écrans s'est révélée difficile à maîtriser. Certains fournisseurs ont eu quelques difficultés à atteindre les rendements nécessaires, créant une situation de pénurie devenue commune au lancement des produits d'Apple.
Ce n'est que depuis quelques semaines que la situation s'est améliorée, permettant au groupe de Cupertino de réapprovisionner les chaînes de distribution et de réduire les délais d'expédition sur son site en ligne à quelques jours.
Digitimes note qu'il existe des solutions encore plus avancées, comme l' OGS ( One Glass Solution ), avec une unique couche de substrat en verre qui intègre l'ensemble des composants nécessaires à l'écran tactile, mais qu'elles ne sont pas encore considérées comme suffisamment robustes pour remplacer déjà la technologie in-cell dans l'iPhone, sans compter un coût plus élevé.
Si un iPhone 5S doit prolonger le succès de l'actuel iPhone 5 actuel dans quelques trimestres, ce sera donc sans doute en faisant toujours appel à un écran in-cell, et ce malgré l'offensive attendue de Samsung dans ce domaine et qui pourrait se faire remarquer avec un affichage 1080p 441 ppi utilisant du plastique comme substrat pour constituer un écran incassable sur son futur Samsung Galaxy S IV.
