La publicité disparaîtra au bout de 10 secondes si l'utilisateur n'effectue aucune action puis la vidéo sera lancée automatiquement. Dans le cas où l'internaute clique sur la publicité, elle sera affichée intégralement, mettant du même coup le clip en pause.
YouTube, groupe racheté par Google en octobre dernier pour 1,65 milliard de dollars, a déclaré qu'il essayait d'éviter la publicité qui se trouve automatiquement placée au départ d'un clip vidéo, une pratique effectuée sur de nombreux sites concurrents.
Des vidéos ciblées et non intrusives
Selon Associated Press, Shiva Rajaraman, directeur produit pour YouTube, les tests en interne ont montré que plus de 70 % des gens zappaient une vidéo qui est précédée d'une publicité. A l'inverse, moins de 10 % décident de la fermer lorsqu'il y a une publicité en filigrane, qui peut de toute façon être zappée par un X dans un coin de celle-ci.
Cette décision va également permettre aux annonceurs publicitaires d'avoir davantage de flexibilité, a ajouté Rajaraman, car ils ne sont pas contraint d'afficher une vidéo publicitaire de 15 ou de 30 secondes. A contrario, le format publicitaire choisi par YouTube pourra inciter les utilisateurs, libres de leurs actions, à visionner par exemple une bande annonce de deux minutes pour un film.
Reste que les publicités vidéo semblent les plus lucratives, attirant par conséquent les marques déjà habituées à diffuser leurs spots sur les chaînes de télévision. Ces derniers seront adaptés suivant la géolocalisation de l'utilisateur, l'heure, le jour ou le genre de la vidéo qui suivra ( clip musical, résumé sportif, etc. ).
Les vidéos concernées par cette opération sont celles proposées par les partenaires de YouTube ( on en compte un millier aujourd'hui ) que sont par exemple Disney, NBC, CBS, la BBC ou bien encore Time Warner - en France, TF1, France Télévisions et Canal+ seraient en discussions avec YouTube, indiquent nos confrères de La Tribune. Les annonceurs paieront par ailleurs 20 dollars pour mille affichages, que les vidéos aient été visionnées ou non, qui seront ensuite partagés entre le portail vidéo et son partenaire suivant un pourcentage non divulgué.
L'enjeu est donc double pour Google : dans un premier temps, il s'agira de rentabiliser et justifier les 1,6 milliards investis dans YouTube, dans un second temps, éviter de se faire poursuivre en justice par les ayants droit en leur proposant sa plate-forme comme source de revenus.
YouTube, groupe racheté par Google en octobre dernier pour 1,65 milliard de dollars, a déclaré qu'il essayait d'éviter la publicité qui se trouve automatiquement placée au départ d'un clip vidéo, une pratique effectuée sur de nombreux sites concurrents.
Des vidéos ciblées et non intrusives
Selon Associated Press, Shiva Rajaraman, directeur produit pour YouTube, les tests en interne ont montré que plus de 70 % des gens zappaient une vidéo qui est précédée d'une publicité. A l'inverse, moins de 10 % décident de la fermer lorsqu'il y a une publicité en filigrane, qui peut de toute façon être zappée par un X dans un coin de celle-ci.
Cette décision va également permettre aux annonceurs publicitaires d'avoir davantage de flexibilité, a ajouté Rajaraman, car ils ne sont pas contraint d'afficher une vidéo publicitaire de 15 ou de 30 secondes. A contrario, le format publicitaire choisi par YouTube pourra inciter les utilisateurs, libres de leurs actions, à visionner par exemple une bande annonce de deux minutes pour un film.
Reste que les publicités vidéo semblent les plus lucratives, attirant par conséquent les marques déjà habituées à diffuser leurs spots sur les chaînes de télévision. Ces derniers seront adaptés suivant la géolocalisation de l'utilisateur, l'heure, le jour ou le genre de la vidéo qui suivra ( clip musical, résumé sportif, etc. ).
Les vidéos concernées par cette opération sont celles proposées par les partenaires de YouTube ( on en compte un millier aujourd'hui ) que sont par exemple Disney, NBC, CBS, la BBC ou bien encore Time Warner - en France, TF1, France Télévisions et Canal+ seraient en discussions avec YouTube, indiquent nos confrères de La Tribune. Les annonceurs paieront par ailleurs 20 dollars pour mille affichages, que les vidéos aient été visionnées ou non, qui seront ensuite partagés entre le portail vidéo et son partenaire suivant un pourcentage non divulgué.
L'enjeu est donc double pour Google : dans un premier temps, il s'agira de rentabiliser et justifier les 1,6 milliards investis dans YouTube, dans un second temps, éviter de se faire poursuivre en justice par les ayants droit en leur proposant sa plate-forme comme source de revenus.