Reuters précise que la législation italienne ne permet pas via ce recours collectif d'obtenir des sanctions financières pour Microsoft. Peu de chances donc que la firme de Redmond décide de mettre un terme à sa politique de vente liée telle que pointée du doigt par plusieurs associations françaises de promotion du logiciel libre comme l'Aful et l'April.
Au mois de décembre dernier, l'Aful avait souhaité que la Commission européenne s'auto-saisisse de ce dossier de la vente liée, après être parvenue à un accord sur celle d'Internet Explorer avec Windows. L'Aful avait toutefois rappelé qu'en 2007, la CE avait estimé que :
" À notre connaissance, les accords de licence entre Microsoft et les fabricants de PC encouragent, par le biais de rabais, la pré-installation d'un système d'exploitation sur les PC. Cependant, ce système d'exploitation ne doit pas nécessairement être celui de Microsoft. La Commission n'est pas au courant de l'existence d'une obligation financière ou contractuelle qui contraindrait les fabricants de PC à vendre leurs machines avec un système d'exploitation Windows pré-installé. "