L'étude réalisée par l' UFC Que Choisir risque de faire à nouveau bondir les opérateurs mobiles. Elle évoque l'absence d'une baisse significative des tarifs de la téléphonie mobile entre 2003 et 2007 et un modèle économique trop favorable aux opérateurs.
Ainsi, la période 2003-2007 n'aurait pas vraiment connu de baisse des tarifs alors même que les infrastructures sont amorties. Au contraire, la tendance est plutôt à la hausse. Si les FAI ajoutent des services pour le même prix, chez les opérateurs, on alourdit considérablement la facture à chaque nouvelle fonctionnalité proposée.
L'UFC Que Choisir cite plusieurs exemples : 80 mn de voix et 30 SMS coûtaient 20,50 € en 2003 contre 25 € en 2007 ( + 22% ) chez Bouygues Telecom. Chez SFR, on payait en 2003 19,50 € ce qui coûte 20,30 € en 2007 ( + 4,10% ), tandis que pour Orange, un forfait 160 mn voix et 30 SMS coûtait 28,50 € en 2003 et vaut maintenant 46,6 € en 2007 ( + 21% ).
Les forfaits en baisse sur cette période sont difficiles à trouver : 2% sur le gros forfait SFR qui passe de 48 € en 2003 à 47 € en 2007, à peu près rien chez Bouygues Telecom et une exception sur le petit forfait Orange de 20 mn voix sans SMS qui est passé de 19 € en 2003 à 12 € en 2007 ( - 36,8% ).
Les opérateurs font ce qui leur plaît. Et les consommateurs ?
L'UFC Que Choisir dénonce également l'illusion du choix des abonnés parmi des centaines d'offres hermétiques parmi lesquelles il est beaucoup plus difficile de migrer de l'une à l'autre que les opérateurs le laissent entendre pour justifier leurs tarifs. Engagements sur 24 mois et conditions à résiliations sont la règle et enchaînent littéralement l'utilisateur à certains forfaits.
Les forfaits sont souvent mal taillés pour les usages, obligeant à payer des minutes hors forfait ou au contraire faisant payer des forfaits qui laissent filer des minutes non consommées. Enfin, l'arrivée des MVNO ( opérateurs virtuels ), qui devaient jouer les perturbateurs, ne gêne en rien les opérateurs historiques qui détiennent 95% du marché. Ils ne se révèlent intéressants que pour de faibles utilisateurs ou des profils particuliers.
Au vu de cette étude, l'UFC Que Choisir plaide pour la fin des engagements de 24 mois, pour l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile et pour une baisse importante des terminaisons d'appels mobiles.
Ainsi, la période 2003-2007 n'aurait pas vraiment connu de baisse des tarifs alors même que les infrastructures sont amorties. Au contraire, la tendance est plutôt à la hausse. Si les FAI ajoutent des services pour le même prix, chez les opérateurs, on alourdit considérablement la facture à chaque nouvelle fonctionnalité proposée.
L'UFC Que Choisir cite plusieurs exemples : 80 mn de voix et 30 SMS coûtaient 20,50 € en 2003 contre 25 € en 2007 ( + 22% ) chez Bouygues Telecom. Chez SFR, on payait en 2003 19,50 € ce qui coûte 20,30 € en 2007 ( + 4,10% ), tandis que pour Orange, un forfait 160 mn voix et 30 SMS coûtait 28,50 € en 2003 et vaut maintenant 46,6 € en 2007 ( + 21% ).
Les forfaits en baisse sur cette période sont difficiles à trouver : 2% sur le gros forfait SFR qui passe de 48 € en 2003 à 47 € en 2007, à peu près rien chez Bouygues Telecom et une exception sur le petit forfait Orange de 20 mn voix sans SMS qui est passé de 19 € en 2003 à 12 € en 2007 ( - 36,8% ).
Les opérateurs font ce qui leur plaît. Et les consommateurs ?
L'UFC Que Choisir dénonce également l'illusion du choix des abonnés parmi des centaines d'offres hermétiques parmi lesquelles il est beaucoup plus difficile de migrer de l'une à l'autre que les opérateurs le laissent entendre pour justifier leurs tarifs. Engagements sur 24 mois et conditions à résiliations sont la règle et enchaînent littéralement l'utilisateur à certains forfaits.
Les forfaits sont souvent mal taillés pour les usages, obligeant à payer des minutes hors forfait ou au contraire faisant payer des forfaits qui laissent filer des minutes non consommées. Enfin, l'arrivée des MVNO ( opérateurs virtuels ), qui devaient jouer les perturbateurs, ne gêne en rien les opérateurs historiques qui détiennent 95% du marché. Ils ne se révèlent intéressants que pour de faibles utilisateurs ou des profils particuliers.
Au vu de cette étude, l'UFC Que Choisir plaide pour la fin des engagements de 24 mois, pour l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile et pour une baisse importante des terminaisons d'appels mobiles.