C'est Yves Guillemot lui-même, directeur général d'Ubisoft qui annonce que cette longévité serait néfaste pour l'industrie du jeu vidéo.
Le directeur déplore ainsi la trop longue transition des consoles vers de nouvelles plateformes, rappelant que cette transition qui tarde à arriver reste sans précédent " nous sommes habitués à changer de machine tous les cinq ans ".
Selon lui, ce retard explique en partie le ralentissement du secteur " À la fin du cycle d'une plateforme, le marché plonge, car les éditeurs investissent alors à contrecoeur sur les plateformes sachant que d'autres sont à venir."
Toujours selon Yves Guillemot, les éditeurs seraient plus en clin à investir et à prendre des risques en terme de développement sur des machines plus récentes, puisqu'il serait moins facile de vendre des jeux sur des plateformes ayant déjà un certain âge malgré une implantation sérieuse.
Des explications laissées libres à l'appréciation de chacun, mais que ne vont certainement pas partager les joueurs à priori plutôt ravis de voir l'investissement de leur console durer sur le moyen et long terme. Reste à savoir si Ubisoft saura prendre des risques lors de la sortie de la PlayStation 4 et de la ou des prochaines Xbox, et si l'éditeur révolutionnera notre façon de jouer tout en profitant pleinement de la puissance matérielle de demain. Avec ces propos, les joueurs attendent sans doute maintenant l'éditeur au tournant.