On sentait cette étape arriver alors que le constructeur a accumulé les bonnes nouvelles et continue de surfer sur la tendance des véhicules électriques. Avec une nouvelle hausse de son cours de près de 7%, Tesla a finalement réussi à détrôner Toyota en devenant la première capitalisation boursière du secteur avec 207,2 milliards de dollars (contre 201,9 milliards pour Toyota).
La marque produit pourtant des volumes bien plus faibles que les autres constructeurs et ne s'appuie que sur le segment des véhicules électriques en les dotant cependant de technologies avancées et en optimisant leur production grâce à des usines semi-automatisées et des processus soigneusement calibrés.
Face aux gammes de dizaines de véhicules de la concurrence, Tesla ne compte qu'une poignée de modèles mais a profité d'une avance de plusieurs années en matière de conception de véhicules électriques / connectés / semi-autonomes.
L'action, introduite en 2010 à 17 dollars, vaut désormais plus de 1130 dollars, soit une multiplication par plus de 65 de sa valeur, et avec une progression soutenue depuis le début de l'année qui a déjà plus que doublé sa valeur.
Tout en saluant la performance, les analystes restent prudents sur un engouement peut-être un peu trop prononcé pour son cours en Bourse alors que l'entreprise doit encore assurer sa rentabilité, pas encore stable sur plusieurs trimestres d'affilée.
Tesla compte plusieurs projets annexes, en plus de la consolidation de sa gamme S 3 X Y, avec la préparation de la production du pickup électrique Cybertruck et du poids lourd Tesla Semi , ce dernier ouvrant une nouvelle fenêtre d'opportunités en direction du secteur industriel.