Pour les plus anciens, le LaserDisc (LD) fut un format pionnier qui a permis de donner ses premières lettres de noblesse au Home Cinema, un marché aujourd'hui en pleine expansion.
D'un diamètre équivalent au 33 tours le LD était capable de stocker 60 minutes de vidéo analogique par face dans une résolution de 576/450 points et un son numérique PCM non compressé. Ce format a par la suite été le premier à accueillir des pistes son 5.1 en Dolby Digital puis DTS. La " génération Divx " sourira en pensant à ce grand disque qui obligeait le spectateur à se lever pour changer de face mais le LD était à l'époque la seule alternative technique et qualitative à la VHS.
Entre 1980 et aujourd'hui Pioneer, qui a longtemps porté seul le format après son abandon par Philips préférant se consacrer à partir de 1992 au Vidéo CD avec le " succès " que l'on sait, annonce avoir vendu près de 17 millions de platines dans le monde entier (dont plus de la moitié au Japon). Les dernières platines produites portent les références DVL-919 (lecteur DVD/LD ), CLD-R5 (LD/CD), DVK-900 (DVD/LD karaoke) et DVL-K88 (DVD/LD compatible karaoke).
Pioneer DVL-919 (cliquer pour agrandir)
Fidèle à son engagement de départ la firme continuait donc de produire des lecteurs depuis 10 ans même si plus aucun film n'était édité (le dernier LD PAL, " Ennemi d'Etat " avec Will Smith, est sorti en 2000). En tant qu'éditeur de films, Pioneer s'est également illustré par des éditions exceptionnelles de qualité avec " Titanic " ou " La liste de Schindler " pour ne citer qu'eux.
Le LaserDisc rejoint donc, la tête haute, la longue liste des formats vidéo disparus. Les aficionados et autres collectionneurs pourront jeter un oeil sur ce site qui recense tous les lecteurs de LD commercialisés sans compter la page Wikipedia consacrée au support.