La famille Windows exerce une domination écrasante sur les systèmes d'exploitation présents sur les ordinateurs personnels. Côté entreprise et stations de travail, le constat n'est pas très éloigné. Windows est également présent sur les serveurs, même si sa position y est largement disputée. D'autres secteurs lui sont moins propices, parmi lesquels celui la téléphonie mobile.
Malgré tout, s'il y a bien un domaine où Windows se fait encore très rare, c'est celui des supercalculateurs. Rappelons qu'en juin dernier, seules 5 des 500 supermachines civiles les plus puissantes connues fonctionnaient avec l'aide de Windows. Pourtant, la liste du TOP500 a été l'occasion de l'apparition d'un nouveau système : Windows HPC Server 2008, présent - conjointement avec Red Hat Enterprise Linux 4 - notamment sur Abe, supercalculateur de la NCSA, situé à la 23ème place du TOP. Le version HPC de Server 2008 est en cours de finalisation chez Microsoft. Il s'agit d'une version spécifique de Server 2008, dédiée à la haute performance informatique.
Des " superordinateurs " pour PME ?
Microsoft ne vise pas pour le moment les supercalculteurs scientifiques où il est très en retrait face à GNU/Linux, présent sur plus de 85 % de ces machines. Notons par ailleurs que le secteur était autrefois largement dominé par les systèmes de type UNIX. Microsoft escompte plutôt se faire une place sur les superordinateurs, ces machines dotées de multiples coeurs et d'une puissance de calcul avancée, le tout en une seule et même unité centrale. Il faut dire que le marché se développe bien : de plus en plus d'entreprises des secteurs météo, médiatique, boursier ou encore industriel font l'acquisition d'un superordinateur.
Il faut dire qu'avec le développement des multi-cores sur les ordinateurs personnels, une machine de qualité peut être achetée pour quelques dizaines de milliers de dollars. Microsoft s'est d'ailleurs associé à Cray, grand nom du HPC, pour proposer il y a quelques jours un superordinateur " de bureau ", le CX1. Celui-ci coûte entre 20 et 60 000 dollars pour jusqu'à 16 Xeon dual ou quad-core et plusieurs Go à dizaines de Go de mémoire vive. Windows HPC pourra être choisi par le client, mais il pourra également opter pour des distributions GNU/Linux de Red Hat ou de chez Novell.
Microsoft aura cependant fort à faire dans un secteur qu'il ne maîtrise pas encore. Cela dit, la compatibilité des applications entre produits de la famille Windows sera parmi les atouts de la firme de Redmond.
Malgré tout, s'il y a bien un domaine où Windows se fait encore très rare, c'est celui des supercalculateurs. Rappelons qu'en juin dernier, seules 5 des 500 supermachines civiles les plus puissantes connues fonctionnaient avec l'aide de Windows. Pourtant, la liste du TOP500 a été l'occasion de l'apparition d'un nouveau système : Windows HPC Server 2008, présent - conjointement avec Red Hat Enterprise Linux 4 - notamment sur Abe, supercalculateur de la NCSA, situé à la 23ème place du TOP. Le version HPC de Server 2008 est en cours de finalisation chez Microsoft. Il s'agit d'une version spécifique de Server 2008, dédiée à la haute performance informatique.
Des " superordinateurs " pour PME ?
Microsoft ne vise pas pour le moment les supercalculteurs scientifiques où il est très en retrait face à GNU/Linux, présent sur plus de 85 % de ces machines. Notons par ailleurs que le secteur était autrefois largement dominé par les systèmes de type UNIX. Microsoft escompte plutôt se faire une place sur les superordinateurs, ces machines dotées de multiples coeurs et d'une puissance de calcul avancée, le tout en une seule et même unité centrale. Il faut dire que le marché se développe bien : de plus en plus d'entreprises des secteurs météo, médiatique, boursier ou encore industriel font l'acquisition d'un superordinateur.
Il faut dire qu'avec le développement des multi-cores sur les ordinateurs personnels, une machine de qualité peut être achetée pour quelques dizaines de milliers de dollars. Microsoft s'est d'ailleurs associé à Cray, grand nom du HPC, pour proposer il y a quelques jours un superordinateur " de bureau ", le CX1. Celui-ci coûte entre 20 et 60 000 dollars pour jusqu'à 16 Xeon dual ou quad-core et plusieurs Go à dizaines de Go de mémoire vive. Windows HPC pourra être choisi par le client, mais il pourra également opter pour des distributions GNU/Linux de Red Hat ou de chez Novell.
Microsoft aura cependant fort à faire dans un secteur qu'il ne maîtrise pas encore. Cela dit, la compatibilité des applications entre produits de la famille Windows sera parmi les atouts de la firme de Redmond.
Source :
New York Times