Kim Dotcom devra attendre mars 2013 pour savoir s'il sera extradé vers les États-Unis. Sans doute plus par esprit de provocation qui le caractérise, l'homme se dit prêt à aller de son plein aux États-Unis, à condition qu'il récupère ses avoirs gelés.
Cet argent, le fondateur de MegaUpload pourrait bien en avoir besoin car il n'a pas abandonné le projet MegaBox dont il annonce l'aboutissement d'ici 4 à 6 mois. " Nous faisons de bons progrès. Cette innovation va rendre un tas de gens heureux ! "
C'est la deuxième fois que Kim Dotcom fait explicitement référence à MegaBox. La question est de savoir s'il faut vraiment le prendre au sérieux.
Le projet avait été tué dans l'œuf avec la fermeture de MegaUpload en janvier 2012. Adepte de la théorie du complot, Kim Dotcom a laissé entendre que MegaBox était l'une des raisons de l'action des autorités américaines.
L'homme actuellement en liberté surveillée en Nouvelle-Zélande avait présenté MegaBox comme un concurrent d'iTunes d'Apple avec un modèle économique alternatif à celui des labels. La promesse pour les artistes de vendre directement leurs œuvres aux consommateurs en récupérant 90 % des revenus générés.
Ce modèle reposait sur un système publicitaire avec un logiciel qui remplaçait 10 à 15 % des publicités en ligne vues par un internaute par des publicités ciblées issues de la régie publicitaire de MegaUpload.
Récemment, Kim Dotcom a lancé un appel pour trouver des fournisseurs d'hébergement et de bande passante en Europe, Amérique du Sud et en Asie, mais surtout pas aux États-Unis. À rapprocher avec MegaBox ?