James bond logo Le nouveau chiffre porte-bonheur d' Activision est indubitablement le 7. L'éditeur a en effet acquis les droits d'adaptation vidéoludiques des aventures de James Bond, alias l'agent secret britannique 007, droits exclusifs pour sept années et effectifs en 2007, en septembre plus précisément.

Une symbolique un peu lourdingue mais Activision entend marquer les esprits, fier de son joli coup. Avec cet accord conclu avec la major du cinéma MGM, Activision souffle tout simplement une des licences les plus juteuses du marché à son grand rival, Electronic Arts. Le leader du jeu vidéo, dont la dernière adaptation bondienne Bons baisers de Russie a reçu un accueil mitigé, affirme de son côté que de toute façon cette franchise ne correspond plus à la nouvelle stratégie du groupe.


Plus fort qu' OSS 117
Activision, numéro 2 sur le marché américain se frotte les mains. Les aventures de James Bond au cinéma sont populaires dans le monde entier, la production des films n'est pas près de s'arrêter avec l'embauche d'un nouvel acteur, Daniel Craig, héros de Casino Royale le 22 novembre dans les sallles, et bon nombre de vieux films notamment ceux considérés comme les meilleurs avec Sean Connery dans le rôle-titre peuvent encore faire l'objet d'adaptations.

James bond logo Dans le monde du jeu vidéo, la licence jouit en outre d'une certaine crédibilité depuis la sortie en 1997 de Goldeneye sur N64. Un titre acclamé encore aujourd'hui. Il est vrai que l'univers imaginé par Ian Fleming dans ses romans se prête particulièrement bien au jeu vidéo, que ce soit dans des FPS ou dans des titres plus axés infiltration.

Il est à noter que d'ici septembre 2007, Activision n'a aucune exclusivité et que d'autres éditeurs peuvent tout à fait négocier avec la MGM. Personne ne semble s'être jusqu'ici manifesté, pas même Sony qui a des parts dans le capital de la major.