Peter Fleischer, avocat général de Google relayé par l'AFP, a dévoilé lundi que la firme de Mountain View avait changé sa politique de stockage d'informations. Il a en effet adressé une lettre en réponse à une demande du groupe de travail de l'article 29 oeuvrant pour l'UE en faveur de la protection des données en Europe. Il y a quelques jours, Privacy International jugeait que Google détenait les règles les plus abyssales du Web concernant la vie privée des internautes.
Ce dernier souhaite que Google explique pourquoi il ne se conforme pas à la " Résolution sur la protection de la vie privée et Moteurs de recherche " adoptée à Londres en novembre dernier. Cette résolution impose aux moteurs de recherche d'effacer les données permettant de faire le lien entre les recherches effectuées et les internautes, à moins qu'ils n'en aient eu l'autorisation.
" Google est une entreprise états-unienne et respecte les lois des Etats-Unis, mais nous sommes également une firme mondiale, travaillant en Europe et à travers le monde, et nous reconnaissons la nécessité de respecter les lois des pays dans lesquels nous travaillons. (...) Après avoir étudié les questions du groupe de travail, nous annonçons désormais une nouvelle règle. L'anonymisation de nos données enregistrées sur les serveurs de recherche après 18 mois " a écrit Fleischer.
D'après le géant du Web, ces données sont pourtant nécessaires en cas d'attaques de la part d'individus malintentionnés mais également pour améliorer l'algorithme sur lequel se base le moteur pour afficher des résultats suite à une requête. " En clair, une période de rétention de données est nécessaire ", poursuit l'avocat général.
Enfin, il précise que des discussions entre les responsables officiels européens et Google devront être menées afin de résoudre ces questions. Reste à voir la réaction de la Commission face à cette décision de limiter à 18 mois la période de rétention des données non anonymes.
Ce dernier souhaite que Google explique pourquoi il ne se conforme pas à la " Résolution sur la protection de la vie privée et Moteurs de recherche " adoptée à Londres en novembre dernier. Cette résolution impose aux moteurs de recherche d'effacer les données permettant de faire le lien entre les recherches effectuées et les internautes, à moins qu'ils n'en aient eu l'autorisation.
" Google est une entreprise états-unienne et respecte les lois des Etats-Unis, mais nous sommes également une firme mondiale, travaillant en Europe et à travers le monde, et nous reconnaissons la nécessité de respecter les lois des pays dans lesquels nous travaillons. (...) Après avoir étudié les questions du groupe de travail, nous annonçons désormais une nouvelle règle. L'anonymisation de nos données enregistrées sur les serveurs de recherche après 18 mois " a écrit Fleischer.
D'après le géant du Web, ces données sont pourtant nécessaires en cas d'attaques de la part d'individus malintentionnés mais également pour améliorer l'algorithme sur lequel se base le moteur pour afficher des résultats suite à une requête. " En clair, une période de rétention de données est nécessaire ", poursuit l'avocat général.
Enfin, il précise que des discussions entre les responsables officiels européens et Google devront être menées afin de résoudre ces questions. Reste à voir la réaction de la Commission face à cette décision de limiter à 18 mois la période de rétention des données non anonymes.