Comme le souligne un rapport émis récemment par Symantec et s’appuyant sur les réponses de 20 000 personnes habitant dans 24 pays, la cybercriminalité a coûté très cher entre février 2010 et février 2011, avec pas moins de 431 millions de victimes à travers le monde et quelque 114 milliards de dollars de pertes financières directes ( coût de la résolution des problèmes ).
Parmi les pays où l’on a recensé le plus de victimes des cybercriminels : les États-Unis, avec 32 milliards de dollars de pertes financières directes ; la Chine avec 25 milliards de dollars ; le Brésil avec 11 milliards de dollars et l’Inde avec 4 milliards de dollars.
Selon la société de sécurité informatique, l’ampleur du problème viendrait du fait que beaucoup de gens pensent que la cybercriminalité est marginale et qu’ils n’en seront jamais les victimes.
Or, il s’avère que 69 % des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà été victimes d’un cybercrime ( des taux qui grimpent à 84 % en Afrique du Sud et 85 % en Chine ) et qu’au cours de la période le nombre de personnes victimes d’un cybercrime a été trois fois plus important que celui des personnes victimes d’un crime dans la vie réelle.
Ce champ des cybercrimes est principalement représenté par les virus et logiciels malveillants, les fraudes en ligne, le phishing.
L'étude est bien évidemment là pour vanter les mérites des solutions d'une société commerciale. Mais elle rappelle également que toutes les protections logicielles imaginables ne servent à rien, si l'internaute ne fait pas preuve d'un peu de prudence et d'un minimum de bons sens lors de la consultation de ses courriers électroniques ou de la navigation Web.