La Chine est le plus grand marché mobile au monde et depuis début 2014, Apple peut compter sur la distribution de son iPhone chez l'opérateur China Mobile, colosse aux plus de 700 millions d'abonnés, en plus des opérateurs China Telecom et China Unicom.
La présence de l'iPhone sur le marché chinois a contribué à générer des volumes record ces derniers trimestres et à porter les résultats financiers du groupe même dans la période creuse du premier trimestre de l'année.
La commercialisation de l'iPhone 6 en Chine revêt donc une importance capitale pour le groupe de Cupertino mais le lancement le vendredi 19 septembre 2014 se fera sans ce précieux allié, le smartphone d'Apple n'ayant pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires.
Ce point avait été relevé par les observateurs, la Chine n'apparaissant pas parmi les premiers marchés servis et le groupe californien ne donnant aucune indication sur une date de lancement qui pourrait bien être ramenée à 2015.
L'agence Xinhua vient cependant d'indiquer que les différentes variantes de l'iPhone 6 destinées aux opérateurs chinois (qui gèrent chacun un réseau 3G différent mais se retrouvent sur la 4G TD-LTE) ont obtenu deux des trois autorisations nécessaires à leur commercilaisation dans l'Empire du Milieu.
Le smartphone a passé avec succès la certification 3C, équivalente à la certification CE en Europe, et a obtenu le feu vert du régulateur télécom chinois. Il ne lui manque encore que la " licence d'accès au réseau avant de pouvoir entrer sur le marché de la partie continentale de la Chine ", rapporte l'agence Xinhua.
Comme souvent, le temps nécessaire pour obtenir cette autorisation est inconnu et peut encore conduire à un report du lancement à 2015. Apple a déjà vu son cours en Bourse chahuté par cette incertitude du lancement chinois après la keynote du 9 septembre 2014 et doit prendre son mal en patience.
Ces délais supplémentaires pourraient être liés aux critiques visant Apple et faisant du groupe high-tech américain (et de nombreux autres) une possible menace pour la sécurité nationale, après les révélations des documents d'Edward Snowden sur les écoutes pas toujours légales des services de renseignement américains, spéculent certains analystes.