En début de semaine, l'Agence internationale de l'énergie atomique a fait savoir que certains de ses ordinateurs à Vienne ont été infectés depuis plusieurs mois par un malware. Des machines situées dans le Vienna International Centre qui est notamment le siège de réunions internationales.
Selon les propos du directeur des relations publiques de l'agence rapportés par Reuters, il n'y a pas eu de compromission du réseau. D'après Serge Gas, les données de clés USB de visiteurs - pas d'employés - ont par contre été compromises.
Le schéma de l'infection est assez atypique dans la mesure où il semble que le malware n'avait pas pour vocation d'infecter les clés USB insérées dans les ordinateurs ce qui aurait pu participer à sa diffusion. A priori, le logiciel malveillant était seulement conçu pour récupérer des informations sur les clés.
Il y a un peu moins d'un an, l'AIEA avait rapporté une intrusion dans l'un de ses serveurs. Un groupe de " hackers " avait alors diffusé en ligne des informations portant sur des experts ayant travaillé à l'AIEA. Ce groupe demandait une enquête sur le programme nucléaire en Israël.
Lors de cet incident, l'AIEA avait minimisé l'affaire en indiquant que le serveur piraté était un vieux serveur qui n'était plus en activité.
L'agence de l'ONU a notamment pour mission d'inspecter des installations nucléaires pour s'assurer d'un usage pacifique.