On le sait, les maisons de disques voient d'un mauvais oeil les amateurs qui se livrent au P2P et les condamnations de ces manants numériques défrayent la chronique quotidiennement.
Par cette pratique, les maisons de disques se voient privées de revenus et la manne des taxes sur nos supports vierges ne semble pas satisfaire leur satiété.
Voici qu'un internaute vient de subir les foudres de la Société Civile des Producteurs de Phonographies qui multiplie les actions contre les P2Pistes, fléau dévastateur de leur chiffre d'affaire.
Un toulousain a été condamné à deux mois de prison et 1298 euros d'amende de dommages et intérêts pour avoir copié sans vergogne des oeuvres.
On pouvait se demander d'où étaient issues les sommes réclamées à ces voleurs par les tribunaux.
Voici que le calcul initialement proposé pour pénaliser les délinquants numériques risque de faire école.
2 euros seront réclamé par fichier téléchargé. Soit 649 fichiers dans le cas de notre "bonhomme".
De quoi, il est vrai, de mettre en péril cette industrie.
En outre, le "pirate" devra payer 1.000 euros pour frais de justice. La SCPP est évidemment satisfaite de ce jugement "à caractère fortement dissuasif".
Les condamnations des P2Pistes continueront dans le temps, mais est-ce vraiment la solution '