L'information a été publiée par Ouest France, la SACEM ( Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique ) réclame en effet 75 € à une directrice d'école, suite à une chanson interprétée par plusieurs élèves en signe d'adieu à trois de leurs maîtresses.
La chanson était... sous droit d'auteur
En effet, la " bourde ", si l'on peut appeler cela de la sorte, a été pour les élèves d'interpréter une chanson soumise au droit d'auteur, à savoir " Adieu monsieur le professeur ", d'Hugues Aufray, lors d'un spectacle organisé dans une salle polyvalente, le 17 juin dernier.
Quelques temps après, à la fin du mois de juin, la directrice de l'école de Peillac, dans le Morbihan, a reçu un appel de la part de la SACEM lui demandant alors l'adresse de l'école. Alors qu'elle voulait connaître la raison de cet appel, on lui a répondu que c'était à propos de ladite chanson.
Bonne surprise, quelques jours après, la directrice reçoit une facture de 75 € accompagnée de l'explication suivante : " Vous avez utilisé des œuvres du répertoire de la SACEM sans avoir demandé à notre société l'autorisation préalable, formalité obligatoire prévue par le code de la propriété intellectuelle. ". Dans le cas ou cela ne serait pas payé, la SACEM n'y va pas par quatre chemins : elle saisira la justice (!).
L'avis des intéressés :
La directrice de l'école, Solenn Boussicaud, ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive : " Les enfants avaient prévu une surprise, raconte la directrice. Je leur ai donné le micro à la fin du spectacle et ils ont commencé à chanter Adieu monsieur le professeur, d'Hugues Aufray, en hommage à leurs maîtresses. "
Éric Bourson, responsable de la SACEM dans le Grand Ouest, est clair sur le sujet : " Notre rôle est d'autoriser la diffusion et de percevoir des rémunérations pour le compte des auteurs. Les écoles le savent. Elles reçoivent des formulaires en début d'année. L'école n'a pas fait de déclaration préalable. Nous appliquons donc le forfait minimum d'un spectacle d'enfants avec sono, c'est-à-dire 75 € pour utilisation de mélodie musicale. "
Mais au fait, vous vous demandez peut-être comment la SACEM a-t-elle été au courant de cette " faute gravissime " ' Et bien, en lisant la presse locale, tout simplement...
La chanson était... sous droit d'auteur
En effet, la " bourde ", si l'on peut appeler cela de la sorte, a été pour les élèves d'interpréter une chanson soumise au droit d'auteur, à savoir " Adieu monsieur le professeur ", d'Hugues Aufray, lors d'un spectacle organisé dans une salle polyvalente, le 17 juin dernier.
Quelques temps après, à la fin du mois de juin, la directrice de l'école de Peillac, dans le Morbihan, a reçu un appel de la part de la SACEM lui demandant alors l'adresse de l'école. Alors qu'elle voulait connaître la raison de cet appel, on lui a répondu que c'était à propos de ladite chanson.
Bonne surprise, quelques jours après, la directrice reçoit une facture de 75 € accompagnée de l'explication suivante : " Vous avez utilisé des œuvres du répertoire de la SACEM sans avoir demandé à notre société l'autorisation préalable, formalité obligatoire prévue par le code de la propriété intellectuelle. ". Dans le cas ou cela ne serait pas payé, la SACEM n'y va pas par quatre chemins : elle saisira la justice (!).
L'avis des intéressés :
La directrice de l'école, Solenn Boussicaud, ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive : " Les enfants avaient prévu une surprise, raconte la directrice. Je leur ai donné le micro à la fin du spectacle et ils ont commencé à chanter Adieu monsieur le professeur, d'Hugues Aufray, en hommage à leurs maîtresses. "
Éric Bourson, responsable de la SACEM dans le Grand Ouest, est clair sur le sujet : " Notre rôle est d'autoriser la diffusion et de percevoir des rémunérations pour le compte des auteurs. Les écoles le savent. Elles reçoivent des formulaires en début d'année. L'école n'a pas fait de déclaration préalable. Nous appliquons donc le forfait minimum d'un spectacle d'enfants avec sono, c'est-à-dire 75 € pour utilisation de mélodie musicale. "
Mais au fait, vous vous demandez peut-être comment la SACEM a-t-elle été au courant de cette " faute gravissime " ' Et bien, en lisant la presse locale, tout simplement...